La Vigie a reçu ce texte d’un lecteur qui a adressé 2 courriers au Maire. Ceux-ci sont restés sans réponse, même pas un accusé de réception. Et il ne sait pas si ses courriers ont été lus ou communiqués à l’ensemble des Conseillers.Le site »Au fil du Suzon » comprend sa déception.Et il est heureux d’accueillir cet habitant et de lui permettre de diffuser une information sur des habitants du village qui ont eu une conduite exemplaire pendant la dernière guerre.
Suite à une première lettre du 30 Septembre 2016 restée sans réponse. Puis une seconde en date du 8 décembre 2016, toujours sans réponse, alors que 2 réunions du Conseil Municipal se sont depuis tenues, qu’un délai respectable de 2 mois s’est écoulé, je me vois contraint d’en passer par le site » Au fil du Suzon » pour informer la population de Messigny et Vantoux de cette carence et du mépris qui s’y rattache. Surtout sur un sujet concernant l’histoire du village sous l’occupation. Donc de la mémoire que nous devons tous préserver et honorer à destination des générations futures.
Le 30 Septembre 2016 par une requête écrite au Conseil Municipal et adressée à M. le Maire je sollicitais à nouveau que monsieur Emile MONTIGNY, Maire pendant 28 ans et notamment pendant l’occupation allemande puisse être honoré pour sa conduite exemplaire pendant cette période. En donnant par exemple son nom à une rue. Tout au long de l’occupation M. MONTIGNY a su protéger ses administrés du mieux qu’il a pu notamment à travers les diverses réquisitions imposées par l’armée d’occupation ou par ses démarches pour intercéder auprès de la Kommandantur lors des internements de certains de ses administrés. Mais surtout de Juin à Septembre 1944 avec dans ses murs le Groupe FFI de 44 personnes qu’il s’appliquera de protéger en allant personnellement rencontrer les personnes » douteuses »pour les mettre en garde, avec menaces, lorsqu’elles s’imposaient. J’affirme que M. MONTIGNY a réussi à protèger le village d’une intervention allemande et lui éviter le pire. Je rappelle que ce Groupe FFI, avec sa mission primordiale du ravitaillement, avait été choisi pour sa proximité de Dijon et des maquis. Le cas de Messigny* fut sans aucun doute extrêmement rare avec son groupe de Résistants stationné au village pendant 3 mois et à 10 kms de Dijon, donc proche de la Milice et des forces allemandes. M. MONTIGNY a su neutraliser ceux qui étaient susceptibles d’intervenir par la dénonciation, de collaborer. (*Les communes de Messigny et de Vantoux n’étaient pas encore fusionnées.)
Sa détermination tout au long de l’occupation et son courage pour aller affronter avec succès les dénonciateurs potentiels méritent bien, à tout le moins, qu’une rue porte son nom. Il faut se souvenir, les générations futures ont le droit de savoir, mais nous avons déjà le devoir d’en garantir la possibilité.
Cette requête implique logiquement que la maison ROUX, lieu du rassemblement permanent des 44 Résistants du Groupe de Messigny, soit également honorée d’une plaque afin de souligner le patriotisme et les risques encourus par cette famille courageuse.
A 93 ans bientôt, je suis le dernier survivant de ce Groupe de 44 FFI…Moi parti, qui sera là demain pour témoigner, pour plaider cette juste cause qui me devient un devoir devant tous ces camarades déjà disparus ?
Tel était mon message adressé à M. le Maire, à MM. les Adjoints et à Mmes et MM les Conseillers Municipaux. La lettre du 30 Septembre 2016 était sans réponse lorsque verbalement, dans la rue et lui ayant rafraîchi la mémoire, M. le Maire a bien voulu personnellement me confier que .. » c’était il y a plus de 70 ans, je n’étais pas né et je ne suis pas tenu de faire ce que n’ont pas fait mes prédécesseurs »…Ne pouvant considérer de tels propos comme étant dignes de la responsabilité d’un Maire et surtout pas une réponse du Conseil Municipal, le 8 Décembre 2016 je rappelais ma correspondance du 30 Septembre 2016 en espérant, en 2017, une réponse écrite approuvée par les Conseillers Municipaux qui se sentiraient concernés.
A ce jour toujours rien et je crois savoir que le Conseil n’aurait même pas été informé. Certes il y a plus de 70 ans mais il faut souligner qu’après la Libération l’objectif national a été de rétablir la cohésion nationale, très fortement ébranlée, afin de reconstruire. Puis est venu le temps de la réconciliation entre les deux peuples. Le temps a passé et, conséquence directe, bien des honneurs de patriotisme n’ont pas été rendus, ce qui est le cas à Messsigny et Vantoux. Je tiens cependant à souligner les décisions responsables, dignes, prises par les deux Maires précédents de créer le »Jardin du Souvenir » et de donner le nom du « lieutenant William N. HOWARD » à une ligne forestière. Merci- oui merci- au Conseil Municipal de M. REVOL et au Conseil Munipal de M. POTRON.
Après de tels délais sans réponse, il me semble logique d’informer les lecteurs de la « VIGIE » afin que nul n’ignore le sujet, les carences et la désinvolture du Maire et des Conseillers s’ils ont été tenus informés de ces courriers.
Grand merci à la « VIGIE » et à ses nombreux lecteurs de m’accueillir sur ce site d’expression. Mais la cause est tellement juste et fondamentale pour le témoignage, la mémoire d’un moment fort de l’histoire de notre village comme pour l’hommage qui doit être rendu au patriotisme de Monsieur MONTIGNY et de la famille ROUX.
Ma requête ne peut que très modestement entamer les finances de la commune. Par contre ces deux réalisations resteraient à jamais gravées comme un signe fort du patriotisme arc-bouté vers la conquête de la LIBERTE. Et là, ce message n’a pas de prix!
Georges BALLIOT
Ancien Combattant, au titre de la Résistance.
La maison de la famille Roux qui a accueilli le groupe de 44 résistants pendant plusieurs mois.
Messigny et Vantoux : au fil du Suzon 
à cette réponse du maire les soldats de l’ombre vont se retourner dans leurs tombes. Ancien habitant de Messigny pendant 10 ans j’éprouve de la honte en face de ce maire et de son équipe qui sont tous lamentables à tous les niveaux.Comment peuvent-ils fonctionner avec un type pareil? Il se croit tout permis, j’espère que les associations du souvenir de la Résistance vont réagir à ces propos diffamatoires. Honte sur vous monsieur maire, rendez service à vos concitoyens: PARTEZ.
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La réaction du Maire est « abracadabrantesque ».L’équipe municipale (Maire et Conseillers) s’honorerait en inscrivant à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil Municipal, l’examen de la requête de Monsieur Georges Baillot suggérant de donner le nom de Monsieur Montigny à une rue de Messigny et Vantoux et d’apposer une plaque sur la maison de la famille Roux en reconnaissance de leur conduite exemplaire pendant l’occupation.
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Les descendants de la famille Montigny assurent Monsieur le Maire de leur mépris suite aux propos tenus dans son entretien avec Monsieur Balliot qui n’a pas souhaité publier l’intégralité de cette conversation. Des témoins de cette époque il en existe encore dans le village et aux alentours. Monsieur le Maire devrait le savoir! Pour mémoire: en 1974 au cours d’une réunion publique du conseil municipal Monsieur le Maire (de l’époque) avait proposé de donner à de futures rues de ce village les noms de personnages l’ayant honoré soit par leurs actions, leurs dons ou par une invention reconnue. Un élu s’était opposé avec une certaine autorité à cette proposition arguant que c’était « non » et sans intérêts. Pour quelles raisons profondes?La proposition avait été abandonnée.L’histoire se reconduit aujourd’hui. Navrant!
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LIBERTE….sur mes cahiers d’écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable sur la neige, j’écris ton nom. (Paul Eluard – 1942).
Il faut accepter de comprendre que Monsieur le Maire est né après des évènements qui ont vu des milliers de morts, hommes, femmes, adolescents et enfants qui se sont sacrifiés ou l’ont été au nom de ce mot « Liberté ». Ce chapitre de notre Histoire de France ne figurait peut-être pas dans ses manuels scolaires et puis, comme nombre de ses congénères il n’est pas conscient du fait qu’il est aujourd’hui lui-même ‘Libre’. Connait-il seulement le sens de ce mot ‘Liberté’ ? Je m’interroge. Est-il tout simplement convaincu des raisons de sa présence aux cérémonies des Monuments aux Morts ? A lire la réponse donnée à notre concitoyen ont se doit de demeurer perplexe. Admettons que finalement la réponse de Monsieur le Maire ne soit pas importante pour un certain nombre d’habitants par contre, pour d’autres elle l’est. Ces derniers assistent à ces commémorations en restant silencieux car ils ont l’avantage ou l’honneur comme vous voudrez d’avoir en Mémoire des conflits subis et vécus. Cela suffit certainement à ceux que nous honorons en ces jours ‘sacrés’.
Il est confirmé que l’histoire locale concernant la période 1939-1945 pas plus que l’historique des villages de Messigny et de Vantoux n’intéressent ceux qui aujourd’hui gèrent notre commune. Pour eux c’est effectivement loin, très loin tout çà. Leur jeunesse a été pour certains normale, loin des privations, des peurs, des drames de la domination étrangère. Il ne faut pas leur en vouloir, ils ne peuvent pas comprendre et, peut-être, ne s’en donnent-ils tout simplement pas la peine. Pourtant au sein de notre population une petite flamme ô bien vacillante se maintient. Nombre d’habitants sont sensibles à l’évocation du passé historique de Messigny et Vantoux, encore convient-il de faire l’effort de les ‘entendre’. Aimé Césaire a écrit « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». Faudra-t-il qu’il en soit ainsi pour notre village ?
Il est intéressant de noter que la réaction de Monsieur le M aire à la demande de Monsieur Georges Balliot qui n’a pas souhaité détailler le contenu de cet entretien ce qui est dommage mais l’honore, en rappelle une autre, ce qui fait que Monsieur le Maire est au moins au travers de ce cet entretien fortuit, fidèle à ses idées.
Sur la base de mes propres archives je lis qu’il y a 12 ans une réunion à thème sur et avec le monde combattant local eut lieu en Mairie de Messigny et Vantoux. A cette occasion je m’étais permis de proposer que l’on honore les survivants des Maquis originaires de notre village par la remise du ‘bronze’ (médaille) dit ‘de la Ville’, ceci au titre de l’Histoire locale pour ne pas que notre jeunesse à venir ‘oublie’ ce qui pourrait se reproduire demain au plan mondial, hélas.
La réaction de celui qui était alors adjoint aux finances fut immédiate et surprenante. Sa brutalité oratoire avait étonné les auditeurs présents « refus catégorique » ! Un membre de l’assemblée avait dans la foulée soutenu fermement ce choix mais dans un souci d’apaisement un troisième participant bien qu’ayant approuvé la position des deux intervenants déclarait « Je crois qu’il a raison, on risque d’oublier et cela ferait mauvais genre ».
J’avais répondu que sur la base des archives locales de la Résistance (importante collection de documents privés concernant cette seule période) il ne pouvait pas y avoir d’oubli. Pour éviter un infarctus cataclysmique à ces trois personnes j’avais pris l’option de classer momentanément ma proposition.
L’oubli ne s’inscrivant dans aucune des cases de ma mémoire, j’ai adressé en date du 4 août 2014 une lettre à Monsieur (le nouveau) maire, aux nouveaux adjoint(e)s et aux nouveaux conseillers(es) municipaux pour relancer ma proposition. J’ignore si ces Messieurs Dames ont eu vent de cet envoi, il n’a jamais été évoqué en séances publiques du conseil municipal. Sans doute classé ‘sans intérêt’ comme tant d’autres envois et/ou dossiers intéressant la population.
Le 11 août 2014, Monsieur le Maire, sous la pression des évènements se fend d’une réponse écrite et « s’empare » de cette proposition. Il est vrai que mis au pied du mur il ne pouvait en être cette fois autrement. En effet, chaque survivant des Maquis originaire de Messigny et Vantoux, sans distinction d’appartenance avait reçu copie de ma missive de même que Monsieur le Président des Anciens Combattants de Messigny et Vantoux. C’est ainsi que celui qui en tant qu’adjoint s’était opposé en son temps avec virulence à ce geste de mémoire s’est ‘auto honoré’ le 6 septembre 2014 en acceptant ma petite proposition ce qui m’a permis de clore une page d’histoire locale et de conforter dans notre village le mot « Liberté ». Cf. le Bien Public du 11 septembre 2014.
C’était bien là l’essentiel…..
En juin 2014, un autre projet d’exposition sur la Guerre 1914-1918 à Messigny et Vantoux intra-muros avait été proposé à Monsieur le Maire en présence du provisoire Président du Comité des Fêtes, lequel Maire avait trouvé le thème intéressant et nous avait donné avec un certain enthousiasme son ‘feu vert’. Et puis, et puis…. le ‘feu vert’ est passé brusquement ‘au rouge carmin’ tout simplement. Les raisons de ce changement d’attitude sont connues, il suffit de ‘lire’ la vie du village.
Voltaire a écrit « La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède ». Peut-être sera-t-il un jour nécessaire dans notre village de débattre sur le mot « Tolérance » ?
Claude Kayser,
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quelle animation! On se croirait sur le Vendée Globe au passage des 40 ièmes Rugissants. Chapeau Messieurs et soutien moral. A force de MENTIR à tout le monde pour le dépotoir, pour le recrutement d’un agent compensateur « des incompétences » soit un énorme mensonge, sur le blocage des informations à destination du public, sur des recrutements excessifs de cabinets spécialisés avec la complicité obligée, imposée ou exigée de son équipe ce maire récolte ce qu’il sème. Et dire qu’il y en a qui se cramponnent encore à leur siège!!!!!! Pauvres gens……
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