Bienvenue aux archives et aux mémoires…

C. KAYSER :

Il me semble ‘Leo’ en tant que personnage référencé dans Messigny et Vantoux que vous devriez afficher autre chose qu’un pseudo puisque même monsieur le maire se signale parfois officiellement sur la Vigie. Une exemplarité qui évite des interprétations gratuites quant aux origines des interventions de certains commentateurs. Bref, parlons un peu du passé pour donner une note plus légère si l’on peut s’exprimer ainsi aux agitations qui aujourd’hui animent nos chaumières et ce n’est pas peu dire.

Ramassage des ordures ménagères : A partir du samedi 8 octobre, un service de nettoyage fonctionnera à Messigny et ramassera les ordures ménagères chaque samedi de 8 à 12 heures. Les propriétaires sont tenus de fournir une poubelle ou un récipient similaire ne dépassant pas 40 litres de capacité, pour qu’un homme puisse vider sans trop d’effort ce récipient. En aucun cas le ramasseur ne sera tenu d’enlever les ordures qui pourraient être déposées en dehors des poubelles. Après le passage du service de nettoiement, les récipients devront être rentrés. Le maire compte sur la bonne volonté de tous les habitants et leur demande de bien vouloir observer ces prescriptions, etc…C’était le 28 septembre 1955.

Histoire d’O : La source de Jouvence qui alimente Messigny est polluée. Dans Messigny la nouvelle a éclaté comme une bombe ; l’eau de Jouvence, cette eau que l’on savait si pure et si limpide, cette eau dont tout un chacun vantait les mérites, l’eau de Jouvence est polluée !!! Il est vrai que la sécheresse y est peut-être pour quelque chose. Aussitôt le service municipal installait à chaque borne-fontaine le fameux écriteau « Eau non potable ». D’imperceptibles microbes ont donc porté atteinte, à travers cette eau, à ce qui était la fierté des Messignois (sic) (lire Messignéens). Ce coup terrible ils ne se l’expliquent pas…….L’eau de Jouvence, l’eau de jeunesse était confirmée par la longévité des habitants puisque sur les 500 recensés, plus de 50 avaient dépassé l’âge de 70 ans……Les services officiels ont bien fourni force explications pour rendre l’eau potable par différents procédés, mais le moral n’y est plus. Ce n’est plus l’eau de Jouvence et à Messigny c’est le triomphe des eaux minérales. C’était le samedi 1° septembre 1962.

Monsieur Emile Montigny : L’an mille neuf cent quarante cinq, le deux janvier à 19 heures 15, une trentaine de citoyens ont formé un Comité local de Libération sous la houlette de Monsieur le Maire.

Président  : Clément Thenadey, instituteur

V. président : Justin Marquis, cantonnier-chef, arrêté par la Gestapo et torturé à Dijon, un fils au Maquis, un fils déporté.

Secrétaire : Albert Bizot, instituteur retraité, un fils dans la clandestinité.

Membres : Balliot Fernand, brigadier-forestier, un fils emprisonné à Messigny – Jean Halliez, cultivateur, emprisonné deux mois à Dijon, membre du Front National (ndlr : celui de cette époque cf internet) – Pierre du Jeu, curé de Messigny, interné à Essen (Allemagne), puis expulsé – André Meuret, cultivateur, FFI de Messigny – Albert Michot, maréchal-ferrant – Emile Poinsard, adjoint au maire, vigneron, un fils tué au combat.

Missions de ce Comité de Libération : le ravitaillement de la population (cartes de rationnement maintenues jusqu’en 1947), les transports, les impositions agricoles, l’épuration, etc… Sur ce dernier point et pour nos concitoyens d’aujourd’hui que cela peut intéresser, il convient de préciser que Monsieur Emile Montigny s’était opposé à ce que des vengeances excessives soient commises sur la gent féminine locale impliquée dans des sentiments amoureux développés avec l’occupant. Il a de tout temps été démontré que dans toutes les guerres les flèches de Cupidon ne connaissent ni de frontières, ni de couleurs d’uniformes, ni de couleurs de peau.

LA VIGIE CITOYENNE.

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