8 mai 1945 :  » La reconnaissance est la mémoire du coeur. » H.C.Andersen.

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Les habitants de Messigny et Vantoux étaient nombreux, rassemblés, devant le monument aux morts, ce 8 mai 2018 pour commémorer la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Tous n’étaient pas nés en 1945 mais ils ont souhaité, par leur présence, honorer ceux qui se sont organisés au sein de la résistance, au péril de leur vie, pour permettre à leurs concitoyens de retrouver la paix, la liberté et la joie de vivre dans leur village, leur ville, leur pays.

Comment comprendre, après cette cérémonie, le silence de l’amicale des anciens combattants et les réticences de l’équipe municipale à honorer un ancien Maire Emile Montigny qui a contribué à sauver la vie de nombreux Messignéens au moment de la déroute de l’armée allemande. Leur posture est amphigourique. Qu’ont-ils donc à reprocher à ce Maire, aux anciens résistants ? Sans explications plausibles de leur part, leur attitude deviendrait équivoque.

Ce 8 mai, la France commémore le 73e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Signée en deux temps, la capitulation de l’armée du Reich a mis fin à un conflit qui fit plus de 36 millions de morts sur le continent.

L’acte de capitulation du Troisième Reich se déroule en deux étapes.

Le 7 mai 1945, à 2h41, le maréchal allemand Alfred Jodl signe à Reims la reddition sans condition de l’armée allemande. Staline exigeant que la capitulation allemande se fasse à Berlin, au cœur du Troisième Reich, une nouvelle signature a lieu le 8 mai dans la ville occupée par les Soviétiques en présence de représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des Etats-Unis. Les représentants du haut commandement allemand, emmenés par le maréchal Wilhelm Keitel, signent le document qui entre en vigueur à 23h01, heure locale, soit le 9 mai à 1h01, heure de Moscou. La reddition a donc lieu le 9 mai pour les Russes qui la commémore à cette date, au contraire des pays occidentaux.

Le 8 mai devient jour férié en France en 1953 et s’impose comme la date symbolique de la Seconde Guerre mondiale au même titre que le 11 novembre pour la Grande Guerre. En 1975, le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, supprime la commémoration de la victoire alliée ce jour-là dans une volonté de réconciliation franco-allemande. C’est finalement par la loi du 23 septembre 1981 que le 8 mai est rétabli comme journée de commémoration nationale à caractère férié.

 » Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »    Ferdinand Foch.

LA VIGIE CITOYENNE.

 

 

 

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