
Gui
Au mois de mai, de dorure, ou de chaîne Gui (2)
À ce matin premier jour de l’année
Je vous envoie un brin de gui de chêne ;
N’êtes-vous pas richement étrennée ?
Cette façon d’en donner n’est pas née
De moi premier : les vieux Druides sages
En présentaient ce jour pour bons présages.
Oh ! qu’en ce gui tel signe fût compris
(Car la colle se fait de ses feuillages)
Que votre coeur du mien dût être pris !
Saint-Gelais

La tradition ancestrale du gui de l’an neuf Gui (illustration 1828) Si le houx est relatif à Noël, le gui est une plante porte-bonheur du Nouvel An. On le trouve accroché en couronne sur la porte ou, plus traditionnellement, en lustre sous lequel on s’embrasse pendant le Jour de l’An. La superstition du gui est ancestrale. Elle remonte au temps des Celtes. Le gui était une plante chère aux druides. D’ailleurs, souvenez-vous, dans les aventures d’Astérix, le druide Panoramix en coupe sur les chênes avec sa serpe d’or. Le gui fait partie de ses ingrédients pour préparer la fameuse potion magique !

Chaque jour, 20 à 30 voitures sont parquées sur le nouveau parking rue de la corvée du pont. Il permet un délestage des stationnements compliqués dans les rues adjacentes. Il pourrait aussi servir de délestage pour le covoiturage et peut-être un jour pour une liaison régulière et quotidienne en bus vers Dijon.
LA VIGIE CITOYENNE.