Nature 21 dit :
Il y a une quinzaine de jours, un employé communal a déambulé dans les rues de la commune avec un pulvérisateur à la main. A son passage, il injectait copieusement toutes les plantes et les herbes qui se trouvaient sur le trottoir le long des murs.
Le procédé a été radical. Aujourd’hui les herbes sont complètement sèches. Pour un résultat aussi efficace, le produit utilisé était chimique.
Les trottoirs sont propres au mépris du respect de la nature !
L’utilisation de cette technique est une infraction selon la loi «2015-992 du 17 août 2015» relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Depuis le 1er janvier 2017, plus aucune commune n’a le droit d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse chimique dans ses espaces verts, promenades, forêts, cours d’écoles et le long des routes ou des fleuves…
Ce procédé met en danger l’employé qui ne portait aucun équipement spécifique. Ces produits phytosanitaires sont nocifs pour la santé (cancérigènes) et sont de redoutables polluants.
Cette pratique est bien loin des engagements électoraux de la municipalité qui, à travers sa propagande électorale, indiquait qu’elle serait vertueuse dans le respect de l’environnement.
La réalité des actes est bien différente.

Chaque jour, 20 à 30 voitures sont parquées sur le nouveau parking rue de la corvée du pont. Il permet un délestage des stationnements compliqués dans les rues adjacentes. Il pourrait aussi servir de délestage pour le covoiturage et peut-être un jour pour une liaison régulière et quotidienne en bus vers Dijon.
LA VIGIE CITOYENNE.