Les abonnés au seul journal local, le BIEN PUBLIC, ont eu la fâcheuse surprise depuis plusieurs semaines de ne plus trouver, de bon matin, leur journal déposé par un porteur dans leur boîte aux lettres.Aucune explication de la part de l’éditeur, aucune excuse.On ose se le permettre lorsque l’on est en situation de monopole.Une rumeur laisse entendre que le porteur est malade et le journal n’a pas trouvé de remplaçant.Ce journal qui stigmatise à longueur d’année dans ses colonnes les chômeurs professionnels, les fraudeurs au R.S A, aux prestations sociales en général, n’a pas malgré ses recherches opiniâtres pu trouver un étudiant, un chômeur, un fraudeur intéressé par ce petit « boulot » d’appoint.C’est ballot. Pourtant, certains journalistes en connaissent des fraudeurs, ils en voient partout, les côtoient car ils sont des voisins, des connaissances d’amis ou de membres de leur familles etc…Par contre, ils n’ont pas dans leur entourage d’exilés fiscaux, ils n’en connaissent pas, n’en parlent pas ou si rarement.Il est vrai que ces fraudeurs riches ont eux forcément de bonnes raisons, des excuses, de frauder.Mais comme il faut bien que l’Etat continue à assurer, dans l’intérêt général, les missions de service publique, les impôts qu’ils ne paient pas sont prélevés sur le plus grand nombre, ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas frauder.Ceux, les plus nombreux, qui heureusement  ont encore une attitude citoyenne.Et tant pis, pour ceux qui « galèrent » avec leur SMIC, leur allocation chômage, leur R.S.A etc..tant pis pour les lève – tôt (pourtant loués par Les Républicains), qui retrouvent désormais leur journal dans la journée selon leur rang dans la tournée du facteur après l’écoute des nouvelles à la radio, la T.V ou lu la Vigie.

LA VIGIE CITOYENNE.