La DREAL, annonce le début des travaux de réhabilitation pour très bientôt. Elle attend « les résultats d’analyses complémentaires pour définir la nature de la couverture finale » Rappelons la genèse de cette Histoire. Deux chasseurs constatent, début 2016, une déferlante de boues, aux couleurs chatoyantes, dans la combe en bas de la décharge. Ils en font part à un habitant qui alerte la Préfecture et la VIGIE. Les habitants découvrent alors qu’un flux important de camions continuent à décharger des tonnes de gravats et bien d’autres déchets malgré la fermeture de toutes les décharges communales ordonnées en 2006. Le Maire se croyait protégé par un arrêté municipal pris par un prédécesseur. Car il ignorait qu’un arrêté municipal ne s’imposait pas à une loi de la République. La DREAL a ensuite fait procéder à de nombreuses analyses afin de connaître précisément la nature des déchets déversés pendant des années. Nul n’est censé ignorer la loi . Cela vaut pour le Maire mais aussi les Adjoint et les Conseillers. Rien n’interdit à un Conseiller ou à un Adjoint d’alerter le Maire s’il pense qu’il entre dans l’illégalité et de manifester son désaccord en s’abstenant ou en votant contre un projet qu’il sait illégitime. Le Maire faisait déjà partie de l’équipe municipale en 2006. S’est-il manifesté ?
Comment imaginer que l’équipe municipale ait pu autoriser deux entrepreneurs de travaux publics à déposer, pendant des années, des tonnes de gravats sans bourse délier. Il est donc temps de dévoiler les termes des contrats passés entre la Mairie et les entrepreneurs ( leur durée, le prix fixé à la tonne, la nature des déchets autorisés etc… ) Les habitants aimeraient aussi connaître le coût, aussi proche de la réalité que possible, de cette réhabilitation.
LA VIGIE CITOYENNE.