Le puma du Val Suzon …

21 Janvier 2020- Le Puma 042

Photo émission  » seuls en Alaska  » chaîne 24.

DE G.BALLIOT.

Si les forêts entre Dijon et Chatillon sur Seine sont bien connues des chasseurs pour le grand gibier qu’elles hébergent : chevreuils, cerfs, sangliers comme par ailleurs renards, blaireaux, chats sauvages et martres, par exemple, il ne viendrait à l’idée de personne que l’on puisse y rencontrer un puma. Et pourtant !…En 1955 et ensuite, à diverses reprises et en des lieux bien différents, un puma y aurait été identifié y compris dans les environs de Messigny et Vantoux.

Le dimanche 3 Janvier 1955 des chasseurs dijonnais ont signalé avoir observé une bête étrange sur le territoire de Messig ny et Vantoux, près du bois de Norge au lieu dit la Perrière St Vallier. Selon eux, à n’en point douter, il s’agissait d’un puma. Il faut dire qu’une telle présence avait déjà été signalée à Léry. Le 27 Janvier c’est à Ste FOY que ce puma aurait manifesté sa présence. Plusieurs habitants l’ont entendu et particulièrement Marcel FLOCARD qui a déclaré «  à 8 heures du matin, hier, j’étais occupé aux travaux de la ferme quand des rugissements terrifiants me firent sursauter. Ils provenaient de la proche forêt et n’appartenaient à aucune bête de la région. Il s’agissait d’un fauve à n’en pas douter ». Le facteur, monsieur MARANDE, effectuant sa tournée confirmait les faits ajoutant que les rugissements étaient gutturaux, violents et prolongés. D’autres personnes présentent ajoutant « nous en avions les frissons ». Le 29 Janvier une dépêche du journal parisien « France Soir »informait qu’une battue avait été organisée et qu’elle avait permis de découvrir deux cadavres de moutons fraîchement tués.

Puis, plus de nouvelles, sauf que le 1er Septembre 1959 la presse nous apprenait que «  la tête du puma était mise à prix 50.000 francs à qui aura sa peau ! « Monsieur Louis MICHEL, industriel dans le Rhône, adjudicataire d’une chasse importante dans la région de MOLOY offrait cette prime à qui détruirait le puma qui hantait les forêts du coin et causait des dégâts assez importants parmi le gibier.

En Août 1961, deux brebis étaient égorgées et saignées sur les terres du plateau de GrandChamp. Elles appartenaient à M. DEVAUX propriétaire d’un troupeau de 300 têtes. Selon les spécialistes appelés à se prononcer, aucune trace de lutte n’était visible, la perte de sang près de chaque cadavre était très minime. La partie de gorge, le côté de la tête, plus la langue disparue pour chacune des bêtes représentent près d’un kilo. A partir de ces constats, selon eux, il fallait donc une bête d’une certaine taille. Tous les spécialistes de la région ont été formels il n’existe aucun fauve de notre région capable d’un tel exploit. L’absence de lutte accréditant un certain poids du félin qui avait négligé les agneaux pour s’en prendre à deux brebis. Tous ces éléments ont conduit à en revenir à la présence d’un puma dans les environs.

Depuis cette mort des deux brebis du plateau de Grandchamp, plus aucun incident susceptible d’alimenter la présence du puma. Si puma il y avait il n’a pas été tué. Vous imaginez bien que sa mort aurait été annoncée. Est-il parti sous d’autres cieux ? Est-il mort avec l’âge ? Ou alors, finalement, n’était-ce qu’une légende bien entretenue ?

Chacun pouvait avoir son opinion personnelle sur le sujet, mais aucune preuve tangible n’est venue étayer une thèse ou une autre…. tant une telle présence de ce fauve paraissait surprenante !

LA VIGIE CITOYENNE.

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