Le télétravail a vu le jour avec la pandémie. Et il s’est développé pendant le confinement. D’abord bien accepté par les salariés, certains salariés ont découvert ses travers au fil des mois. Travailler à domicile peut comporter des avantages. Finis les embouteillages, les longs trajets en train, métro et voiture pour se rendre au travail dans les grandes villes ou en milieu rural. C’est aussi une souplesse pour la garde des enfants et la possibilité d’organiser sa journée de travail avec une relative autonomie. Mais le salarié :

• n’a pas forcément un appartement ou une maison suffisamment vaste pour s’isoler et travailler au calme avec un bureau et un fauteuil ergonomique.
• il réalise rapidement qu’il est isolé sans vie sociale, qu’il faut chauffer la pièce ou il travaille et régler les factures de l’électricité, du chauffage et de l’eau utilisée pendant ses heures de travail.
• il se rend aussi compte de son isolement qui le prive de tous contacts avec ses collègues, les représentants syndicaux et des instances représentatives dans l’entreprise.

L’employeur lui, se retrouve avec des locaux (achetés ou loués) en trop, des factures de chauffage, d’électricité et d’eau allégées. Certains employeurs s’inquiétaient pour la productivité de leurs salariés en télétravail. Alors, ils ont très rapidement installé un logiciel traceur qui leur permet de contrôler minute par minute le travail de chaque salarié. Il est donc conseillé de bouger régulièrement la souris ou  » d’installer un agitateur  » de mulot pour simuler une activité.

ET SI ON SE FAISAIT CONFIANCE !!!

LA VIGIE CITOYENNE.