Anonyme dit :
Les habitants de Messigny-et-Vantoux auraient aimé un peu de transparence sur le mode de gestion de leur commune par la municipalité. Beaucoup de ceux qui ont élu l’ équipe en place ignorent que celle-ci en est venue à dématérialiser un de ses adjoints. Celui qui en en charge des finances-après l’abandon de poste de son titulaire initial-ne réside plus dans la commune, mais à quelques 800 kilomètres de celle-ci.
On peut s’interroger sur l’efficacité de son action pendant les 4 années du mandat à venir ; on ne gère pas les affaires communales derrière un ordinateur comme on le fait sur le terrain, qui est le lieu d’exercice d’une fonction de conseiller et adjoint . Par ailleurs, que penser de la motivation d’un élu qui 2 ans après s’être engagé devant ses électeurs, choisit de quitter la commune ?
Messivan :
Un premier adjoint, dont la mission est de remplacer le maire si nécessaire, doit-il obligatoirement résider sur la commune où il a été élu ?
Non. L’obligation de résidence sur le territoire de la commune où il a été élu ne s’applique à aucun élu municipal : ni au maire, ni aux adjoints (quel que soit leur rang) ni aux conseillers municipaux « simples ».
Pour mémoire, il n’est même pas besoin de résider sur le territoire de la commune pour être élu, l’article L.228 du Code électoral ouvrant l’éligibilité aux contribuables communaux, dès lors qu’ils sont inscrits au rôle d’une contribution communale directe au 1er janvier de l’année du scrutin (ou, n’étant pas inscrit, prouvant qu’ils auraient dû l’être).
Le propriétaire d’une parcelle non bâtie, contribuable au titre de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, sera éligible dans la commune sans y résider.
LA VIGIE CITOYENNE.