« La foule n’a pas de légitimité ? » Macron élude la polémique et fustige les violences dans les manifestations

 » En marge de la 9^e journée de manifestations qui aura lieu jeudi 23 mars, Emmanuel Macron est revenu sur ces déclarations sur « la foule » qui n’avait pas de « légitimité » face aux élus. Si des légitimités existent – celle des syndicats, le droit de manifester – le chef de l’Etat a condamné les blocages et les violences. « Il faut dire : on respecte, on écoute, on essaie d’avancer pour le pays, mais on ne peut accepter ni les factieux ni les factions », a-t-il expliqué. Tout en appelant à entendre « le sentiment d’injustice ». »

Pour le Président, la foule des manifestants qui défile à Paris et dans les principales villes de France n’a pas de légitimité. Et il estime que le gouvernement n’a pas à tenir compte des manifestations, quel que soit le nombre de manifestants dans la rue. Pour lui, çà ne sert à rien. Il envisage peut-être déjà de s’attaquer au droit de grève et de manifester puisqu’il déclare ne pas vouloir en tenir compte !!! Il condamne les blocages pourtant il sait que rien ne bouge si il n’y a pas de gène pour les usagers et le pouvoir politique. Le pouvoir politique et dans les entreprises ne savent pas, ne veulent pas, dialoguer et rechercher un compromis. Les conquêtes sociales en France ont été essentiellement obtenues par les conflits, la grève.

« On ne peut accepter ni les factieux ni les factions »

Comment ce Président peut-il oser traiter les manifestants de factieux. Ils ont perdu une journée de salaire ou posé un jour de congé, de RTT, pour s’exprimer dans la rue et défendre leur avenir. Tout le monde sait que les violences lors des manifestations sont essentiellement le fait de quelques marginaux et de Black Blocks spécialement venus pour casser et affronter la police. Une minorité de personnes que le Ministre de l’intérieur aussi cherché à utiliser ces incidents pour discréditer les manifestants.