QUAND UNE MAIRIE SERT LES INTÉRÊTS D’UN JOURNAL…….
Si vous allez sur le site officiel de la Mairie de Messigny et Vantoux et que vous cliquez sur un article dans la colonne revue de presse vous vous retrouvez sur le site internet de l’unique journal local: Le Bien Public!!!!! Ainsi, le site internet de la commune au service des habitants devient un site « hébergeur »pour un site privé qui cherche par tous les moyens à élargir son « électorat »et à en retirer des profits. D’ailleurs, il demande aux habitants qui consultent les articles de lui communiquer une adresse e-mail, un mot de passe, la création d’un compte, sans arrière pensée, et les engage à s’abonner en réglant, pour leur faciliter la tâche, avec une carte bleue. Pourquoi se gêner !!!!
Il est peut-être nécessaire de rappeler que les journalistes signataires de ces articles sont considérés comme des auteurs d’oeuvres de l’esprit art.111-1 du Code de la Propriété Intéllectuelle. A ce titre, ils bénéficient sur leurs oeuvres de droits patrimoniaux et moraux. Les droits patrimoniaux doivent faire l’objet d’une cession à l’éditeur contre rémunération, pour un périmètre déterminé dans le cadre d’un accord collectif d’entreprise.Tandis que les droits moraux sont incessibles. Ils permettent donc aux journalistes de refuser l’utilisation de leurs articles dans des médias ou à des fins commerciales qu’ils jugeraient contraires à leurs valeurs.
La Mairie de Messigny et Vantoux, si proche des intérêts du Bien Public, en est-elle devenue actionnaire ? Çà mériterait peut-être que les habitants soient consultés!!!!
LA VIGIE CITOYENNE
( ex membre du conseil d’administration de la S.C.A.M Société Civile des Auteurs Multimédias et ex membre d’un groupe d’experts en droits d’auteurs à la F.I.J(Fédération Internationale des Journalistes)
Consulter les habitants? Vous n’y pensez pas, ici on décrète un point c’est tout. Ainsi la troupe théâtrale « les mots dits » de Savigny le Sec a été interdite de spectacle samedi soir à Messigny et Vantoux. Sans doute doit-elle verser une redevance pour jouer ici, à moins que le mot « culture » n’est pas dans l’esprit de ceux qui « décrètent » d’autorité ce qui est bon ou ne l’est pas pour nous humbles électeurs.
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