Référence : le Bien Public du Mardi 15 août 2017 – page 18.
Ce qu’il convient de lire :
Le site de la commune n’autorisant pas les citoyens à la mise à jour des données historiques de Messigny et Vantoux nous confions au site de la Vigie le soin d’apporter les rectificatifs nécessaires à la compréhension de cette ‘Balade au cœur des vielles pierres’. Nous excusons le rédacteur de l’article du Bien Public de ne pas être en mesure d’apporter lui-même les modifications en question.
De temps à autre des touristes souhaitent découvrir notre village. Il y a un mois un couple de nationalité allemande hébergé au gîte Deschamps a parcouru nos rues suivi quelques jours plus tard par deux néerlandais. N’oublions pas les deux pèlerins de St Jacques de Compostelle et un anglais ‘routard’ à la longue expérience. Tout ce petit monde de globe-trotters a été doté d’un abstract lui permettant de visiter Messigny et Vantoux en une heure de manière autonome. Ce document est gratuit il suffit de tirer la sonnette chevrière du N° 12 de la rue Maillot et la bobinette cherra. Le meilleur accueil vous y est réservé.
Claude Kayser Messigny et Vantoux le 15 août 2017.
Référence : Bien Public du 15 août 2017.
A l’attention de Monsieur ………….. rédacteur de cette pleine page.
Nous avons lu avec toute l’attention souhaitée le reportage de ce jour sur Messigny et Vantoux : Balade au cœur des vieilles pierres. Nous nous permettons en toute courtoisie d’apporter quelques rectifications à cette publication en écoutant parler les pierres en question ne serait-ce que pour servir à l’Histoire de ce village. Nous sommes parfaitement conscients que vous n’êtes pas en mesure de réaliser un développé historique sur cette commune en si peu d’images toutes parfaitement présentées. Aussi ne voyez en notre intervention qu’un simple clin d’œil malicieux.
Eglise : la chapelle du collatéral sud apparaît dans les archives du IX° siècle. Anc. Chapelle St Sébastien. Les piliers datent du XII° siècle. L’ensemble de la bâtisse a été transformée par le curé Thierry en 1713.
Dieu de Pitié ou Christ aux poings liés : ex-voto posé par les habitants de Messigny en 1696, restauré par le couple Ruelle-Contosset en 1802. Auriez-vous l’amabilité de nous indiquer d’où sort votre titre : ‘Sacre de saint Pitié ?
La Gare : le dernier train de marchandise a fermé la ligne le 30 juin 1948 face au développement du nouveau monde économique. Cette gare n’a jamais été endommagée durant la Seconde Guerre Mondiale. La rue du Stade emprunte l’axe de l’ancienne voie ferrée. La gare a été transformée en école enfantine le 14 septembre 1953.
Le Moulin de Messigny date de 1491 il a été reconstruit en 1844 par Henri Fremiet, maire de Messigny. Installation de trois lavoirs de minerai de fer an aval des endroits ou la population prélevait son eau de consommation. Donc pas de pollution des eaux de consommation.
A ne pas confondre avec le Moulin du Rosoir (1568) situé à Jouvence et dont on voit encore les vestiges de la roue à aube.
L’eau: …courante est arrivée à Messigny suite a un vœu formulée par le Commandant Fremiet, officier de Napoléon au siège de Montserrat (1812). Une fois maire Henri Fremiet dota la commune de quatre points d’eau : la Grande Fontaine, la fontaine de l’Hercule, la fontaine de l’Impasse éponyme et le Lavoir (1830). Ces eaux aux légendes bénéfiques furent captées à Jouvence et au Gros Foyard.
L’Auberge des Tilleuls : créé en 1796 sous le nom de ‘café de la place’ par Francis Perron, cabaretier.
Une bonne table certes mais avec ‘son’ histoire au fil des siècles….
Références : Messigny et son histoire à travers le passé – A.V. Chapuis – 1907.
Messigny et Vantoux, au fil des siècles – Claude Kayser, Georges Balliot, Jackie Martin.
Editions Coloradoc – mai 2000.
Le Château de Vantoux : est effectivement cité en 1330 sous Eudes de Saulx. Il était alors un relais de chasse destiné aux joyeuses et dissipées soirées des seigneurs successifs. Jean 1 de Berbisey le transforma en 1670 tel que nous le voyons aujourd’hui.
Référence : La Château de Vantoux et son village – Claude Kayser – Editions Coloradoc – Juin 1996.
LA VIGIE CITOYENNE.