Claude KAYSER précise
Dans notre commune, la culture de la vigne est citée dans les documents les plus anciens : la côte de Mulcy, la Nouroye, Grancey, le Clos, Grandchamp, étaient les climats les plus en renom. Comme Qualité le vin était classé avant-dernier du crû du dijonnais. La partie haute du village : les Lavières, les Archigneules, en Tête-de-Loup, aux noms caractéristiques, était en partie inculte. A force d’un travail opiniâtre de défonçage, le vigneron allait conquérir ces déserts pour donner un vin agréable et qui valait celui de la Côte( ?). Au XV° siècle, les maîtres tonneliers de Dijon faisaient faire leurs fûts à Messigny, Talant, Gevrey et autres lieux. (A.V. CHAPUIS) A la fin du XIX ° siècle un registre de commerce des vins, tenu par Georges Montigny, nous indique que le vin local n’étant sans doute plus au goût du jour, il est fait appel à la production du sud-ouest de la France. Les facturations précisent : vins de la Montagne supérieure, d’Alicante ; de la mi-Côte et de Lunel. Nous pouvons préciser que Glorious et Coucous consommaient « dru » !
LA VIGIE CITOYENNE.