S’il est un domaine où Messigny et Vantoux est nettement en pointe c’est bien, indiscutablement, dans le très large éventail médical ou paramédical mis à la disposition de la population locale et des environs. Il suffit de lire ou entendre ce qui se passe ailleurs pour reconnaître que nous avons une chance inouïe.

La pharmacie COAT 13 rue de la Maladière (en octobre 1977 à son ouverture, située au n° 10)
C’est d’abord la pharmacie de Mme Marie-Claude COAT qui s’est installée 10 rue de la Maladière le 24 Octobre 1977 avant de passer au n° 13, tenue depuis quelques années par Nadine sa fille. Le 1er Mars 1978 c’était le docteur Philippe ARBAULT qui ouvrait son cabinet médical 3 bis rue des Carons suivi de Madame Françoise CAVANOU au même lieu. Puis s’est installée madame Claude MARCILLY comme infirmière, aujourd’hui devenu un cabinet d’infirmières, proche de la pharmacie, sous la responsabilité de Sonia ELISABETH. Enfin, depuis des décennies déjà, madame Véronique Métin-Dété est installée 16 rue Royer comme chirurgien dentiste. Pour le tout Messigny et Vantoux qui devait précédemment se rendre à Savigny le Sec ou Norges pour consulter un docteur, puis à Dijon pour un dentiste ou obtenir la pharmacie, ce fut un réel soulagement, une évolution importante.

– Depuis les terres de Grandchamps une vue panoramique du plateau sanitaire que j’appelle Henri REVOL.
Et ce sera, dans les années 1980, le combat (non le mot n’est pas trop fort) mené par le Sénateur Maire Henri REVOL pour obtenir les habilitations en vue d’un parc de santé, à situer sur le plateau de la Mare. Pour en arriver à ce que nous connaissons tous aujourd’hui. J’affirme car j’ai vécu, avec d’autres, son combat permanent, conté dans les petits matins lorsque nous attendions ensemble la possibilité d’ouvrir nos boites postales. Ce parc de santé était son objectif n°1. Il s’est battu, il a gagné et aujourd’hui il est en droit d’en être fier. Ce qui précède je l’ai déjà dit et écrit par ailleurs, mais comme c’est devenu un site sanitaire important pour notre village, on ne le dira jamais assez !
defaultEn ce lieu s’est installé au départ, avec le docteur REROLLE, une Maison d’accueil des malades sortis d’hôpital, une Maison d’Accueil Spécialisée Croix Rouge, une Maison de retraite, un Centre de traitement de l’anorexie. On trouve aujourd’hui en ce site : Orthophoniste- pédicure- ostéopathe, un cabinet de kinésithérapie, une diététicienne, etc… N’est-ce pas extraordinaire ?….
Je n’ai pas la prétention de la chronologie exacte de l’installation de chacun de ces secteurs médicaux ou paramédicaux, mais je n’hésite pas à dire que nous sommes des « enfants gâtés » à Messigny et Vantoux, sans oublier les plus proches villages en regard de ce que nous constatons en de très nombreux territoires. C’est merveilleux !
Traitant de ce sujet je ne puis cependant passer sous silence une observation sociale affligeante que je me dois, comme un devoir, de souligner. Elle est consternante pour une société évoluée telle que la nôtre. Oui, j’ai du mal à comprendre et vous sans doute également. Je m’explique : un travailleur au S.M.I.C. pour 151h 67 de travail mensuel reçoit, payé au S.M.I.C. depuis juillet 2019 : 1.521 euros 22 bruts. Je ne vais pas épiloguer sur la faiblesse d’un tel salaire et sur les fins de mois douloureuses, mais je sais surtout que pour accéder dans une maison de retraite il lui faudra sortir quelques 3.000 euros /mois. Où va-t-il les trouver, comment fera-t-il ? Comme travailleur on ne lui accorde guère plus de 1500 euros bruts /mois… alors que la maison de retraite, le lendemain peut-être, lui en demandera le double. Il y a là quelque chose qui choque, vous ne trouvez pas ? C’est un constat terrible ! Chacun de nous est en devoir de se poser cette réflexion que l’on ne peut éluder, d’autant que c’est un problème social national et non strictement local. C’est consternant, sans oublier que ça entache sérieusement le côté social que l’on entend apporter aux personnes âgées. Il faudra bien un jour trouver une solution à ces situations, vous ne croyez pas ? Une Nation, au sens large du terme, doit pouvoir commencer par se préoccuper des plus humbles avant de se pencher sur les relatives difficultés des plus fortunés. Comme pour le Code de la Route il devrait y avoir des priorités à respecter et des sanctions dans les cas de non respect des devoirs de solidarité.
Georges BALLIOT
LA VIGIE CITOYENNE.