De l’ensemble il convient d’abord d’associer :d’un côté les résineux et de l’autre les
feuillus.
Pour les résineux, en s’orientant vers les plus communs, nous avons, en particulier, sur
notre territoire national: le mélèze – l’épicéa- et différents pins.
Le Mélèze :- C’est un peu, par ses qualités notamment, le roi des résineux. C’est un
conifère exceptionnel. D’une part il perd, contrairement aux autres, ses aiguilles chaque
hiver. Il donne alors l’impression d’être sec, d’être mort, alors que ce n’est que le rituel de
sa vie. Par ailleurs c’est un arbre pouvant atteindre 30 mètres et plus. Il est extrêmement
intéressant puisqu’il vit là où d’autres ne peuvent s’installer, c’est à dire entre 1500 et
2500 mètres d’altitude. Il supporte des températures de moins 50 degrés. C’est très
précieux, en haute montagne, d’avoir une essence forestière s’y adaptant puisque
devenant très complémentaire au rôle des glaciers, dans la retenue nécessaire des eaux,
donc à la bonne conservation des sources puis des rivières. Séparé de son aubier le
mélèze devient imputrescible. Il est utilisé pour les bois de bateaux, les charpentes et en
menuiserie. J’ai vu à Val d’Isère monter une charpente avec des mélèzes, expurgés de
leur aubier, qui avaient été abattus la veille… là où d’autres bois exigent « normalement »
2 ans de séchage par centimètre d’épaisseur des planches, c’est dire la valeur du mélèze
.
Le Sapin :- C’est le résineux de moyenne montagne. Ses branches sont légèrement
plongeantes et ses cônes reproducteurs sont dressés. Ses branches ont des aiguilles
plutôt plates. Bois assez résistant, après un bon séchage, donc d’une utilisation, en tout,
assez courante.
L’ EPICEA:- Ressemble au sapin, sauf que ses cônes sont pendants. Ce qui permet une
distinction rapide entre les deux. L’épicéa, par son « élégance » et vu sa culture spécifique
chez les pépiniéristes est devenu, pourrait-on dire : l’arbre de Noël.
Les pins :-Quant à eux, ils existent en de nombreuses espèces : pins noirs, pins
sylvestre, pins laricio de Corse, pin maritime, pin d’Alep. De ce fait ils apparaissent
comme étant les résineux les plus importants sur notre sol. Ils servent pour les coffrages,
mais surtout pour la fabrication de la pâte à papier et pour obtenir l’essence de
térébenthine, ce qui était notamment le cas en forêt landaise.
A chacune et chacun : bonne et heureuse année 2023 !
Georges BALLIOT
Jacqueline GARNIER dit :
Le retour de Georges Balliot par l’écriture et un très bel article sur la forêt me fait vraiment plaisir….Merci à vous, Georges et bonne continuation…..
LA VIGIE CITOYENNE.