C. Kayser sur article : » Des traces d’atrazine dans l’eau potable 14 années après son interdiction !!! »
Une autre histoire d’O toute aussi conflictuelle….Un passé historique qui curieusement se reconduit aujourd’hui vu sous un certain angle. Parlons un peu histoire locale pour tenter de colorer cette ambiance morose qui teinte Messigny et Vantoux. Le Commandant Henri Fremiet est né en 1780 à la ferme de la Brosse. A 19 ans il s’engage dans l’armée au même titre que ses quatre frères. Il sera le seul rescapé de cette famille à revenir à Messigny, couvert de gloire. Il sera honoré à juste titre dans sa commune aujourd’hui ‘Messigny et Vantoux’ au printemps 2018 à l’initiative du Souvenir Napoléonien et du propriétaire actuel de sa maison. En effet, une lettre adressée pour cette inauguration à Monsieur le Maire en date du 2 juin 2015 est restée sans réponse ce qui se comprend aisément lorsque l’on évoque aujourd’hui la reconnaissance des actions locales de Monsieur Emile Montigny maire durant la Seconde Guerre Mondiale. Henri Fremiet, maire de 1826 à 1830 se devait de respecter son serment de Monserrat (1812) en conduisant l’eau potable à Messigny sous la forme de trois fontaines et d’un lavoir en captant les eaux de Jouvence et du Gros- Foyard. Un événement exceptionnel pour l’époque qui lui valut de farouches oppositions des « bien-pensants » locaux. Homme dynamique et entreprenant nous devons à Henri Fremiet la construction du Moulin dans la rue éponyme et de sa maison rue des Lavières, la construction de l’usine dite du ‘creux Fremiet’ à Dijon, la création d’une école primaire à Messigny dotée d’une bibliothèque de 200 livres, la remise en activité de l’église par un dotation de moyens ecclésiastiques et enfin l’aménagement de la route de Messigny à Moloy considérée comme impossible par ses ‘opposants’. Henri Fremiet est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le ‘ver Manzard’, les ruches en bois ainsi qu’une notice sur les engrais en général. Un problème d’actualité en ce mois de décembre 2017! La seule épopée de l’adduction d’eau mérite à elle seule un chapitre conséquent tant il y eut de polémiques, de malfaçons, de trafics d’influence notamment des autorités de la ville de Dijon. Le commandant Henri Fremiet résista à ces assauts comme il avait résisté à ceux de la campagne napoléonienne et Messigny fut le premier village de la région à accueillir les bienfaits naturels de l’eau de Jouvence. Rappelons que cette au à la propriété de ragaillardir les buveurs et de prolonger la vie.
LA VIGIE CITOYENNE.
Autre histoire d’O pour ceux que cela intéresse: actuellement Messigny est sillonné de larges tranchées. L’eau va être distribuée dans tous les quartiers où elle ne passait pas encore. Puissent-ils être nombreux ceux qui auront le bonheur d’avoir l’eau à domicile. Hélas! Plusieurs se contenteront de voir passer les tuyaux devant leur porte. Tout est si cher aujourd’hui, même une modeste installation d’eau et il y a chez nous tant « d’économiquement faibles ». Remercions cependant la municipalité (Emile Montigny) qui dépense 1.000 francs au mètre pour ces canalisations. Félicitons également notre ingénieux maréchal-ferrant (Albert Michot) qui, à la grande joie des usagers, a transformé et simplifié le système de certaines fontaines. Aller à l’eau devient maintenant une joie: ça coule vite et bien. Pierre Du Jeu, curé de Messigny – bulletin paroissial MAA – novembre 1949.
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