» Le Maire assure qu’à ce jour, la Commune, le délégataire de la concession eau de la Commune, Suez Environnement, en relation avec l’Agence Régionale de Santé, ont tout mis en œuvre pour identifier les causes de cette anomalie et lui apporter les solutions appropriées. » extrait du compte rendu de décembre 2017.
Cette semaine, la Mairie a publié, sur son site, les résultats des prélèvements effectués le 16 janvier 2018. Numérotés de 00109957 à 00109960, il manque le 000109959 !!!!
Ces résultats partiels du 16 janvier 2018 diffusés par la Mairie n’existent pas sur le site de l’ARS (Agence Régionale de Santé de Côte d’Or ) !!!
La Mairie précise sur son site que, « Les documents détaillés sont affichés et consultables en Mairie aux heures d’ouverture du secrétariat. »
Ces documents ne sont pas affichés sur les panneaux extérieurs de la Mairie !!!! Il faut certainement prendre rendez-vous et être identifié pour les consulter au secrétariat.
L’équipe municipale composée de 19 Conseillers aurait pu rédiger une synthèse et la publier pour informer et rassurer les habitants. Mais encore faut-il avoir la volonté d’informer en toute transparence.
Les principales questions n’ont toujours pas reçu de réponses.
- comment expliquer la présence d’atrazine sur le territoire de la commune malgré son interdiction depuis 2001?
- qui peut posséder ou se procurer ce pesticide interdit ?
- à quand remonte la dernière utilisation de ce produit?
- comment expliquer la présence d’atrazine dans l’eau potable 16 années après son interdiction?
- quelle explication pour la disparition des traces d’atrazine ?
La rétention de l’information et la volonté d’étouffer cette révélation, peuvent-elles trouver une réponse dans le commentaire de Leo adressé à C. KAYSER : » compromettre le Maire du fait de son amitié avec la famille Beurtheret « . C’est vrai que l’exercice peut s’avérer compliqué pour le Maire de trouver une explication plausible à la présence d’atrazine dans l’eau potable consommée sur ses terres exploitées par une famille avec laquelle il est, selon Leo, lié « d’une amitié solide. »
LA VIGIE CITOYENNE.
Messigny et Vantoux : au fil du Suzon 