L’article L2141-1 du CGCT dispose que « le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, est un principe essentiel de la démocratie locale ».

Le Maire de Messigny et Vantoux et son équipe de Conseillers considèrent ou  pour certains acceptent en tout cas l’idée que l’on ne peut pas tout dire aux habitants. Çà s’appelle de la rétention de l’information

La rétention d’information consiste à dissimuler une information ou son existence même afin qu’une personne, un ensemble de personnes ou une organisation, légitimement en droit de la connaître, n’en disposent pas. Elle diffère de la protection du secret qui, elle, est ordinairement légitime comme protectrice d’intérêts particuliers.

L’équipe municipale fait tout depuis la découverte de traces d’atrazine dans l’eau potable pour limiter, tenter d’étouffer cette présence embarrassante du pesticide interdit depuis 2001. ( lire l’article : « disparition miraculeuse de l’atrazine… ») Le Maire a l’obligation et le devoir d’informer les administrés. L’information doit être complète, suffisante, sincère, honnête et être accessible à tout moment pour une consultation libre y compris en dehors des heures d’ouverture du secrétariat. Une consultation organisée à l’intérieur de la Mairie peut laisser planer un doute, celui d’une velléité à identifier les personnes venues consulter certains documents considérés par l’équipe municipale comme sensibles. Pourquoi pas un registre à émarger lors des consultations ? Les documents concernant l’atrazine reçus à la Mairie, doivent être aussi affichés sur les panneaux extérieurs comme ceux de l’enquête de la DREAL sur la décharge communale pour en faciliter l’accès aux habitants selon leurs disponibilités.

LA VIGIE CITOYENNE.